Vue supérieure du squelette du pied gauche :
Les os du tarse.
Ce groupe osseux se compose de sept os courts et robustes. Ce sont eux qui supportent le poids du corps.
Les os du métatarse.
Ils sont comparables à ceux du métacarpe (main). Une différence existe cependant au niveau du pouce, situé sur un plan différent pour la main, il est ici parallèle aux quatre autres doigts.
Les os des phalanges.
Phalanges, phalangines et phalangettes composent cette troisième région située à l'extrémité du pied. Elle occupe
environ un tiers de la longueur totale.
De profil, on peut observer la disposition en arc des os que l'on nomme la voûte plantaire. Elle assure l'amortissement du poids du corps ainsi que l'élasticité du pied lors de la marche.
Proportions et structure du pied de profil :
La forme englobante du pied, vu de profil, est un triangle rectangle. Le talon étant situé au niveau de l'angle droit. Si l'on découpe ce triangle en trois zones égales au niveau de sa base on obtient :
- la partie postérieure avec le talon, dont la largeur correspond à celle de la cheville ;
- la partie au centre, la région plantaire ;
- la partie antérieure, regroupant l'ensemble des orteils.
La vision de face ou postérieure d'un pied, à dessiner, peut sembler compliquée de prime abord.
En simplifiant ces deux vues en perspective on peut dire que, de face, sa forme ressemble à un triangle avec une base arrondie. C'est sur cet arc que viendront se positionner les orteils. Sous cet angle, on perçoit bien les os du métatarse, en éventail et la ligne légèrement arquée de la région dorsale.
Pour la vision postérieure, nous aurons également un triangle mais avec une base droite. La ligne reliant les deux malléoles est
oblique, la malléole externe étant positionnée plus bas que la malléole interne.
Fusain, A4
Au fusain
Matériel nécessaire :
- crayon graphite HB
- crayon fusain
- fusain en bâtonnet
- gomme mie de pain
- feuille blanche A4 ou A3 pas trop fine.
Voilà une technique des plus poétique par l'utilisation du fusain étalé au chiffon et de la mise en valeur des lumières à la gomme mie de pain.
Le dessin sera d'abord réalisé au crayon graphite HB, sans appuyer car sa mine grasse pourrait gêner la poursuite de l'exercice
(le fusain étant une technique sèche). Bien sûr les plus hardis peuvent le réaliser directement au crayon fusain sachant que celui-ci se gomme difficilement.
Les étapes en sont les suivantes :
Dessiner sa main au crayon HB puis repasser sur les contours au crayon fusain ou pierre noire (étape à ne pas oublier car vous prendrez le risque de perdre votre dessin en étalant le fusain par-dessus). C'est le moment aussi de préciser vos traits. Prendre un morceau de fusain par la tranche et l'étaler sur votre feuille, autour de votre dessin. Finir de l'estomper au chiffon jusqu'à obtenir un gris moyen. Le ton intermédiaire obtenu vous permettra alors de révéler les lumières à la gomme et de renforcer les zones foncées au crayon fusain.
En gommant vous pourrez réaliser des effets très artistiques, comme le fond de la main ci-dessus.
Voici un exemple à
transposer avec le sujet qui nous intéresse ici.
Le choix d'un papier coloré pour votre dessin permet de rajouter des rehauts de blanc et ainsi d'en augmenter le contraste.
À l'encre
Matériel nécessaire :
- pinceau à lavis
- encre de chine
- papier blanc assez épais
L'exercice à l'encre de chine se fera sans dessin préalable, permettant plus de spontanéité. L'impératif n'est pas la justesse des proportions mais bien d'obtenir un dessin expressif. On utilisera ici un pinceau à lavis.
L'avantage de ce pinceau est sa souplesse, sa réserve permet d'obtenir un long trait sans interruption et sa forme une diversité
allant d'un contour fin par la pointe et épais par écrasement.
Le calame permet, toujours à l'encre d'obtenir un trait plus sec, fait de pleins et de déliés.
Le bambou retenant peu l'encre, laisse au fil du tracé apparaître un dégradé de gris jusqu'à n'être plus qu'une trace. On utilisera selon l'effet souhaité, les pointes ou le plat de l'outil.